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Prêtez attention et intention à votre eau


L’accès privilégié à une eau potable nous fait parfois oublier de nous pencher sur sa qualité. Pourtant, ce liquide plus vital pour notre corps que les aliments eux-même, n’est pas si évident à trouver si l'on se penche sur ses qualités ! Là encore le volume prime sur la qualité.

Voici comment bien choisir notre précieuse source de vie.



L’eau est un liquide essentiel à la vie sur Terre. Sans elle, nous ne pouvons vivre plus de 48h sans dégrader nos fonctions biologiques.


L’eau « de consommation », plus contrôlée que le vin !


La définition stricte fait référence à l’eau consommable c’est-à-dire sanitairement sans risque de toxicité pour l’humain. On parle d’eau potable. Dans nos pays industrialisés l’eau potable du robinet est soumise à de nombreux contrôles et les exigences de validation sont bien supérieure à celle du vin conventionnel par exemple. Pour l’anecdote, si le vin conventionnel était soumis aux mêmes contrôles qualité, le rayon « vin » des supermarchés serait nettement plus restreint !


Ainsi, l’eau de consommation est une eau provenant d’une source naturelle soumis à traitement ou non, selon analyse et activités humaines sur son trajet.


La notion de traitement ici consiste essentiellement en sa dépollution. En France, cela coûte entre 600 millions d’euros et 1milliard 140 millions d’euros pour la dépollution aux pesticides. Une eau de consommation nous met donc normalement à l’abri des déchets provenant de l’activité humaine. C’est aussi l’action que mènent nos reins sur l’eau qui nous constitue : ils ont la charge de filtrer de nos déchets métaboliques.


Des polluants par dizaines…


La directive européenne sur l’eau a identifié 45 familles de substances devant faire l’objet d’un plan de "recherche et réduction des rejets de substances dangereuses sur l’eau". Une étude[1] de janvier 2021 a étudié 3000 substances rejetées par les centrales d’épuration. En France, ce ne sont pas moins de 109 polluants qui affectent notre santé dont les pesticides, qui ne sont pas dose dépendant quant à leur toxicité.


Les principales causes de pollution sont les produits domestiques (produits vaisselles, de nettoyage), médicaux, industriels et agricoles.

Aussi nous gagnerions à nous diriger vers un modèle agricole moins polluant avec des pesticides à faible rémanence, vers des industries qui ont un engagement environnemental fort, à changer nos produits d’entretien, voire les fabriquer soi-même, et enfin, préférer prendre soin de santé (en prévention) plutôt que de ralentir une maladie.


Votre alimentation compte aussi !


L’eau de consommation ne se limite pas à l’eau de votre robinet ou celle en bouteille. Elle est également celle de toutes les boissons. Autrement dit, sans eau, pas de thé, pas de café, pas de soda… Mais c’est aussi l’eau « liée » des aliments qui en contiennent. Or l’eau est bien omniprésente dans les aliments (hormis les ultra-transformés). Ainsi, quand on se renseigne sur l’hydratation d’un patient on s’interroge sur ses consommations d’eau libre (en boisson), d’eau liée (ratio végétaux frais, place de l’ultratransformation…), et les facteurs de pertes (activité physique, métabolisme, hygiène de vie, diurétique…).



Votre corps, c’est 99 % de molécules… d’eau !


L'homme est une véritable colonne d’eau structurée et en mouvement. L’eau que nous consommons vient renouveler notre eau corporelle. Et cette eau « devient » ensuite la composante la plus importante de notre sang, de notre lymphe, de notre synovie, de notre sueur, de notre expiration etc.


Notre organisme est fait à 99% de molécules d’eau et représente 60 à 70% de notre poids de corps. Sa répartition sera en intracellulaire (dans nos cellules) et en extra-cellulaire (entre nos cellules) comme pour l’eau libre et l’eau liée des aliments.


Ayant compris cela, alors vous comprendrez que l’eau est le fondement de la majorité de nos fonctions biologiques.


Peau, poumons, sang : elle régule (presque) tout !


L’eau permet de réguler notre température corporelle (ou plus exactement d’éviter sa surchauffe) grâce à sa présence dans notre sang et notre lymphe. En effet, l’eau est capable de « conduire » la chaleur, qui vont la conduire à 2 lieux de sublimation (comme l’eau des océans qui, au contact de la chaleur et de l’air se transforme en vapeur d’eau) : les poumons et la peau. La chaleur accumulée sera dissipée par l’exposition à l’extérieur à savoir les poumons et la peau.


D’autre part, l’eau est LE liquide multitâche :

- C’est un transporteur, il réalise des mouvements intra et extracellulaire que sont par exemple l’absorption, l’excrétion, transmission du potentiel d’action etc,

- C’est un solvant, elle fixe tout : les déchets en vous (détoxination et detoxication). Mais aussi sur son parcours… : au travers du sang, de la lymphe, du mucus intestinal,

- C’est aussi un protecteur (liquide cephalorachidien, synovie, liquide amniotique).


A tel point que se déshydrater peut avoir de véritables conséquences pour notre santé.

 

Êtes-vous déshydraté ? (Réponse dans ce tableau)

​Signes précoces

Signes sévères

Fatigue = système nerveux central et échange cellulaire déficients

Difficulté à déglutir = absence de mucus digestif et dysfonctionnement des muscles lisses par déséquilibre minéral

Perte d’appétit = diminution des secrétions enzymatiques.

Trébuchement = fonction spatio-temporelle perturbée par dysfonctionnement et désynchronisation entre système nerveux et système musculaire.

Rougeur de la peau = excès de chaleur interne conduisant le sang en surface pour refroidissement

Rougeur de la peau

Intolérance à la chaleur = sauvegarde pour stopper le réchauffement.

Yeux caves, vision trouble = diminution de la volémie sanguine et du liquide céphalorachidien

Peau sèche

Miction difficile = concentration à l’extrême des urines perdant de leur fluidité et perte de tonicité des muscles lisses des voies urinaires.

Étourdissement = volémie sanguine diminuée et microcirculation affectée.

Doigts engourdis = irrigation périphérique insuffisant et système nerveux dysfonctionnant (troubles minérales ET état d’acidose métabolique)

Urines sombres et odeur forte = concentration des déchets métaboliques pour récupérer le maximum d’eau

Spasme musculaire = acidose métabolique perturbant la contractilité musculaire suite à diminution de l’eau et donc de ses fonctions détoxinantes + déséquilibre enzymatique + déséquilibre minérale

Toux sèche = diminution de la production de mucus digestif.

Délire = par intoxination et intoxication


 

Pas de calories, mais une flopée de bons minéraux !


L’eau de consommation est acalorique c’est-à-dire qu’elle n’apporte ni protéine, ni glucide ni lipide. On y trouve exclusivement des minéraux inorganiques et des oligo-élements, plus éventuellement des substances résiduelles plus ou moins néfastes comme vu ci-dessus.


La teneur en minéraux définit si une eau est dite « minérale » ou si elle est dite « de source». Comprenons ici qu’à partir de plus de 350mg de résidus secs/l (le poids des minéraux et oligoéléments après évaporation de l’eau et séchage à 180°C) une eau de source devient une eau minérale c’est-à-dire ayant des vertus attribuables à sa teneur en minéraux.


Riche en magnésium, pétillante… quelle différence ?


Pour citer quelques exemples, une eau bicarbonatée (riche en bicarbonate) vous aidera à combattre les aigreurs d’estomac ; une eau magnésienne sous forme de sulfate de magnésium agira sur votre transit. Cependant, ces eaux minérales sont composées de minéraux faiblement assimilés (inorganiques). Seul le soutien de l’acide citrique (le citron) ou au cours d’un repas contenant d’autres acides seront propices à convertir ces minéraux en formes assimilables (ionique ou chélatée).


Aussi, l’académie de médecine qui reconnaît des vertus thérapeutiques aux eaux minérales, préconise de les consommer sous forme de cure. Je vous rappelle que l’eau « Vichy Celestin » était, à une époque, vendue en pharmacie sur prescription médicale pour son efficacité sur certaines pathologies.


L’eau de consommation courante est donc idéalement une eau de source et si possible avec une valeur de résidus secs inférieure à 150mg/l comme pour l’eau des nourrissons. Plus elle sera basse et meilleure elle sera ! Je pense à Mont Roucous, Montcalm, Rosée de la Reine.



 

L’eau « parfaite pour la vie humaine » : ce que dit la recherche

Le Pr Louis-Claude Vincent et le Dr Jeanne Rousseau, deux ingénieurs hydrologues, ont tenté de définir « l’eau parfaite pour la vie humaine » via la notion de bioélectronique. Associée à son pH, l’eau peut empêcher ou favoriser un terrain propice à la maladie.

En conclusion ils nous recommandent une eau faiblement minéralisée, et à pH neutre voire légèrement acide (6,5 à 7,2). Les eaux y répondant le plus sont Mont Roucous, Montcalm, Rosée de la Reine, Volvic. Si leur coût pour la planète (en termes de bouteilles plastique) et leur coût financier sont leurs inconvénients majeurs, il existe aujourd’hui des alternatives intéressantes.

Vous pouvez trouver d’excellents filtres de l’eau de votre robinet.

Pour en citer 3 :

Doulton céramique à 22µ + charbon

Dynam’Eco – Dynamiseur d’eau – Filtre KDF inclus

FONTAINE MÉLUSINE D'AQUA DYN.


 

Chaude ou froide : ne vous trompez plus !


L’eau se boit toujours à température ambiante et jamais glacée. Elle se consomme surtout entre les repas, hormis une cure d’eau minérale qui sera consommée pendant les repas pour optimiser l’assimilation des minéraux. Au cours d’un repas on ne consommera pas plus de 150ml de liquide, tous confondus ! Car un repas équilibré contient déjà beaucoup d’eau.

Les volumes journaliers sont de 15ml/kg/j + 2ml/kg/15 minutes de sport. Ces apports sont estimés dans le cadre d’une alimentation équilibrée, une température ambiante normale et un état de santé normal. En cas de consommation de boisson diurétique alors ayez le réflexe de consommer au moins le même volume d’eau et de ne pas le comptabiliser dans les apports journaliers.


Digestion, articulations, hypertension : à chaque pathologie, son eau !


Bien que les eaux ne constituent pas à elles seules une prise en charge complète, choisir une eau en fonction de votre terrain peut s’avérer être une arme de plus à votre arsenal thérapeutique sur le plan micro nutritionnel :



- face aux problèmes articulaires, on supposera un terrain en acidose. Ainsi, les eaux bicarbonatées seront intéressantes en cure,


- s’il y a difficulté digestive associée avec une digestion lente, on sera plutôt sur des eaux faiblement minéralisées avec ajout de jus de citron (jus de 2 à 4 citrons par jour sur 2 à 3 semaines),


- Pour les spasmes digestifs en particulier, on pensera aux eaux magnésiennes en petites quantités (la forme sulfate étant aussi laxative…),


- face à un rythme du transit perturbé : pour les diarrhées on pensera eaux faiblement minéralisées pour faire une « soupe » de riz basmati blanc. Inversement, pour la constipation, le plasma marin en isotonie sera excellent pour ramollir et humidifier les selles,


- pour les ulcères gastriques, les eaux bicarbonatées « débullées » seront idéales. Pour aider à la cicatrisation, on pensera à l’eau argileuse (l’eau faiblement minéralisée restant en suspension après mélange avec de l’argile verte). S’il s’agit de reflux gastro-œsophagiens, on évite les eaux gazeuses ou alors « débullées ». On privilégie des eaux tièdes ou chaudes en volume normal entre les repas et en faible volume lors des repas (150ml maximum).


- pour les personnes hypertendues et/ou troubles métaboliques on alternera entre une eau faiblement minéralisée (Roucous, MontCalm à moins de 150mg de résidus/l ) et bicarbonatée. Le sodium de ces eaux n’a pas d’effets sur la tension (3). Si la tension est liée au stress, les eaux riches en magnésium seront intéressantes.


Intention à l'eau que vous buvez


Vous pouvez enfin sérieusement optimiser votre eau et son action sur vous en lui prêtant une intention. POur cela je vous invite à lire les recherches du professeur Masaru Emoto et du Dr en science Marc Henry. Le temps de prière consacré aux aliments et aux eaux que nous buvons trouvera tout son sens. Et les mots et ressentis que nous dégageons devraient retrouver toute notre attention...



Références complémentaires :

(3) Santos A, Martins MJ, Guimarães JT, Severo M, Azevedo I. Sodium-rich carbonated natural mineral water ingestion and blood pressure. Rev Port Cardiol. 2010 Feb;29(2):159-72.

[1] Quentin Aemig, Arnaud Hélias, Dominique Patureau, Impact assessment of a large panel of organic and inorganic micropollutants released by wastewater treatment plants at the scale of France, Water Research, Volume 188, 2021, 116524, ISSN 0043-1354.

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